Parfois, il suffit d’un beat électro bien placé pour faire exploser les chaînes invisibles. Avec son dernier morceau « M’en aller », K Sensei balance une claque musicale douce-amère, taillée dans une pop électro aussi lumineuse que lucide. Originaire de Rouen et posé entre les pavés parisiens et les salles de musée, l’artiste explore ici un thème aussi grave que nécessaire : les relations toxiques et les violences intra-conjugales. « Jean qui rit de mon cœur, toi le beau menteur / Je m’envoie balader, le pied au plancher » : ces mots claquent comme un dernier mot avant de claquer la porte. Et le clip ? Une œuvre d’art à part entière, tournée au Musée des Beaux-Arts de Rouen, où deux hommes reliés par un tissu blanc flottent dans une chorégraphie douloureuse mais sublime. Réalisé main dans la main par theksensei et hausofbobbi, ce visuel hypnotique prolonge l’émotion brute du titre, produit avec soin par Haus Of Bobbi. Une œuvre forte, viscérale, nécessaire. Et c’est MP4 France qui vous le dit.
K Sensei, samouraï moderne de la création
Polyvalent jusqu’au bout du pinceau, K Sensei ne se contente pas de faire de la musique. Ce créateur touche-à-tout jongle entre compositions, vidéos et visuels, avec une patte graphique reconnaissable entre mille : ses séries de dessins sur photos rendent hommage à la pop culture — des mangas aux comics, en passant par les jeux vidéo et séries TV. Une esthétique hybride, comme un pont entre Tokyo et Paris, qui fait de lui un ovni artistique dans le paysage musical français. Après quelques scènes marquantes et un univers en pleine expansion, l’artiste prépare déjà la suite. 2025 vient à peine de commencer, gardez un œil sur K Sensei…
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