Elle est belle. Trop belle pour être honnête. Avec « Hija de Lucifer », OUILYAM jette un pavé brûlant dans la mare des relations toxiques, celles qui s’habillent d’élégance mais respirent le vice. Inspiré d’expériences personnelles et de confidences glanées au détour de la vie, ce morceau navigue à vue entre attraction magnétique et lucidité tranchante. L’artiste y aborde ce paradoxe universel : comment le mal peut-il porter si bien le masque du charme ? Portée par une production sensuelle et une écriture piquante, la chanson pique là où ça fait mal, sans jamais perdre son élégance. Le clip, réalisé sous le soleil de Punta Cana et de Saint-Domingue, sublime le contraste : plages de rêve, mais romance infernale. Un décor digne d’une carte postale, pour une histoire qui fait froid dans le dos. À savourer avec précaution sur MP4 France.
OUILYAM : la lumière née du chaos, au service de la musique
Né d’un mélange solaire entre la Martinique et le Maroc, c’est pourtant sur le bitume francilien (celui des rêves, pas celui des clichés) que OUILYAM grandit. Très tôt, il découvre que le micro peut faire taire ses démons – son bégaiement notamment – et le propulser vers une forme d’expression libératrice. Sa voix, il la cultive dans les chœurs de gospel, puis la colore de zouk, avant de la tremper dans les sonorités pop et latines. C’est à Punta Cana qu’il vit une véritable renaissance musicale, chantant en espagnol dans les hôtels, peaufinant son art au rythme des tambours caribéens. Aujourd’hui, avec « Hija de Lucifer », il pose un regard sincère, drôle et acide sur les faux-semblants. Ce titre marque une nouvelle étape dans son ascension : élégante, intense et résolument personnelle. Abonnez-vous sans tarder, OUILYAM n’a pas fini de faire parler de lui.
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