Un riff qui racle, une voix qui ricane et une passion qui dégouline : Patrick Coutin balance « Sur le bas-côté » avec la verve insolente de ceux qui n’ont plus rien à prouver, mais tout à dire. Dans ce titre inédit, dispo sur Spotify, il revisite le mythe de l’amour dévorant, façon rock sous perfusion d’ironie noire. « Je peux revivre ça encore une fois ; doubler la dose, jusqu’à l’overdose » : c’est cru, c’est tranchant, c’est Coutin en mode dérapage contrôlé. Pensée comme une offrande live, cette chanson préfigure un album brut, enregistré en trio et en direct, où l’ombre du « Chrysler rose » de Dashiell Hedayat plane comme un clin d’œil halluciné. Le clip capté au Tivoli de Montargis par Christophe Lebedinsky capture l’énergie sans filtre d’un Coutin plus vivant que jamais. Un shoot d’électricité qu’on vous sert tout chaud sur MP4 France.
Octobre sera électrique, Coutin remet le feu aux planches
Notez bien : le 14 octobre, il électrisera le Point Éphémère à Paris, avant de faire trembler les murs du Black Shelter à Carquefou le 17 octobre 2025 à 22h. Deux dates, deux secousses. Ensuite ? Mystère. Mais une chose est sûre : Patrick Coutin ne s’éteint jamais, il s’enflamme.


Derrière ses lunettes noires et ses accords saturés, il y a un artiste total : écrivain, peintre, vidéaste, rocker nomade sur bateau en bois comme un vieux pirate de la contre-culture. Quatorze albums au compteur, des tubes cultes, dont le légendaire « J’aime regarder les filles », et toujours cette obsession : dire vrai, sans vernis, avec style. De Mai 68 à Austin, de la Sorbonne aux Beaux-Arts, il a tout traversé, tout digéré, tout recraché en chansons. Bref, restez branchés : Coutin n’a pas dit son dernier riff.
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