Les yeux plongent, le cœur ralentit. Sur un fond noir total, Kakijoy s’invite dans un univers suspendu, presque cérémoniel. Le clip de « Tes couleurs », réalisé par Nicolas Bénier pour Studio Bénier, mise tout sur le magnétisme. Peu de décors, mais une mise en scène millimétrée où chaque geste et chaque lumière respirent la sincérité nue. C’est minimaliste, mais ça vibre de l’intérieur. Ce titre de pop indé, élégant et sensible, explore les contrastes intimes sans jamais les nommer, comme un poème chuchoté à la lucidité. Une esthétique hypnotique qui donne envie de revoir le clip juste pour capter ce qu’on aurait manqué la première fois. Une première teinte forte dans l’arc-en-ciel personnel de cette bretonne installée à Paris. Un focus signé MP4 France.
Multiples projets, une même voix : exprimer pour guérir
Mais la peinture ne sèche jamais avec Kakijoy. Après « Tes couleurs », elle poursuit sa démarche d’expression émotionnelle avec les titres « Marrix », « Décodé », « Viens danser » (prévu le 13 juin) et « Gagné » (encore en gestation), extraits d’un premier EP introspectif qui arrivera bientôt. Plus qu’une artiste, elle se dit “expresseuse” : celle qui transforme les nœuds internes en chansons franches et instinctives. Ancienne immobilisée du corps et de l’âme, elle a fait de cette traversée une matière brute pour sa musique. En parallèle, elle prépare un projet en duo avec M-Syla, « Dream World », mêlant reggae pop et sessions filmées dans Paris, dont le premier single « Peuples en galère » est déjà disponible de partout. Le second, « Let’s play », est prévu pour le 20 juin. Bref, préparez vos oreilles, vos émotions et un peu de place sur vos playlists : Kakijoy n’est qu’au début de sa métamorphose.
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